Lorsqu’on pense à entamer une thérapie, une question revient souvent : quelle approche choisir ? Thérapie cognitive, systémique, corporelle, psychodynamique… Il peut être difficile de s’y retrouver dans cette diversité de courants. Et pourtant, cette diversité est une richesse.
La thérapie, c’est un peu comme une pelote de laine : on cherche le bon fil pour commencer à démêler ce qui semble noué. Certaines approches s'intéressent aux pensées, d'autres aux émotions, au corps, ou encore aux relations (d’ailleurs, tout est lié). Chacune peut être pertinente selon votre sensibilité, votre parcours de vie et votre manière de fonctionner.
Certaines personnes ont besoin de comprendre leur fonctionnement, d'autres préfèrent avancer vers le changement sans forcément remonter à l'origine de leurs difficultés. Une personne très cérébrale bénéficiera peut-être d’un travail axé sur les émotions ou le corps. Il n'y a pas de voie unique : ce qui compte, c'est ce qui vous parle et vous aide.
En me formant à différentes approches, je me rends compte qu'elles partagent de nombreux points communs, même si elles les déclinent à travers des concepts différents. En pratique, un thérapeute adapte souvent ses outils en fonction de la personne qu’il accompagne, de ce qu’elle vit, et de sa propre sensibilité. La diversité des approches devient alors une véritable richesse.
Dans mon accompagnement, c’est l’approche systémique qui me guide. Elle s’intéresse aux dynamiques relationnelles, aux loyautés invisibles, à l’héritage familial, au cycle de vie… Une lecture précieuse pour comprendre les enjeux individuels dans leur contexte relationnel. J’y intègre aussi des éléments d’autres approches, en fonction des besoins.
J’ai à cœur de me former tout au long de ma pratique, à différentes approches, différents concepts afin d’être au plus proche des besoins des personnes que je reçois.
Les recherches sont claires : les facteurs influençant les résultats en thérapie sont multiples.
La technique n’explique qu’environ 15 % de l’efficacité d’une thérapie. Le reste ? Il tient notamment à la qualité de la relation entre le thérapeute et la personne accompagnée.
La relation thérapeutique joue un rôle déterminant dans les résultats de l’accompagnement.
Mony Elkaïm, évoquait la création « d’un pont unique et singulier". Ce qui se joue entre le thérapeute et la personne est particulier. L’espace thérapeutique n’est pas juste un lieu d’écoute, mais un espace de résonance dans lequel la vision du monde de chacun s’éclaire autrement à travers le regard de l’autre.
« L’essence de la thérapie, c’est la rencontre"(Ivy Daure).
En thérapie, les hypothèses sont partagées, discutées : c’est un travail à deux, une collaboration.Vous êtes acteur ou actrice de votre cheminement.
Peut-être que la vraie question est : dans quel espace vous sentez-vous suffisamment en confiance pour déposer ce qui est lourd, pour explorer ce qui vous traverse, pour avancer à votre rythme ?
La thérapie, c’est un peu ça : il existe une multitude d’approches, autant de façons d’entrer dans la complexité de ce que nous vivons.
Certaines approches explorent les pensées, d'autres les émotions, le corps ou encore les relations. Il n’y a pas une seule bonne porte d’entrée. Tout dépend de vous :
🔹 Vous avez besoin de comprendre ?
🔹 Vous préférez aller vers le changement, sans forcément en passer par l’analyse ?
🔹 Vous êtes très dans la tête ? Peut-être que le corps ou les émotions méritent un détour...
Ce que l’on sait, c’est que ce n’est pas uniquement la technique qui soigne. Les études montrent que la qualité du lien entre le thérapeute et la personne accompagnée joue un rôle majeur.
Comme le disait Mony Elkaïm : « la thérapie, c’est la création d’un pont unique et singulier ».
Dans ma pratique, l’approche systémique me guide : on y parle de dynamiques relationnelles, de loyautés familiales, d’héritages invisibles… Mais je pioche aussi dans d’autres outils, selon les besoins de chacun·e, parce que ce qui m’importe vraiment, c’est ce qui vous aide, vous.
Alors si vous vous demandez par où commencer, peut-être que le plus important n’est pas quelle approche choisir, mais vous vous sentez en sécurité, écouté·e et soutenu·e.
Et si on démêlait cette pelote ensemble ?