Le diagnostic, un repère dans le tumulte:

Dans un parcours de soin ou d'accompagnement, le diagnostic peut jouer un rôle important.

Il éclaire sur des difficultés vécues parfois depuis longtemps, offre une forme de soulagement, et permet souvent de mieux comprendre ce que l’on traverse.

Mettre un mot sur ce que l'on vit permet souvent de sortir du flou, de légitimer sa souffrance, et aussi d'envisager des pistes d'accompagnement adaptées en favorisant l'accès aux soins et à la reconnaissance.

Aujourd’hui, avec l’essor des réseaux sociaux, on peut aussi trouver des témoignages de personnes qui souffrent du même trouble que nous, s’identifier, se sentir moins seul.

Notre identité ne se réduit pas à un trouble :

Mais si poser un diagnostic peut faire l’effet d’un phare dans le brouillard, il peut aussi devenir réducteur. Comme si ce mot suffisait à nous résumer.

De plus, le trouble ne se manifeste pas de la même façon ni avec la même intensité pour tout le monde, en fonction de son histoire, de son environnement, de son contexte de vie ainsi que d’autres troubles associés.

Réduire une personne à son diagnostic, c’est risquer d’enfermer son identité dans une case, de limiter ses possibles, de résumer la richesse d’une histoire singulière à quelques mots cliniques.

Au delà du diagnostic : une approche globale en thérapie.

Un diagnostic peut nous aider à comprendre certains schémas, à donner du sens, mais il ne dit rien de tout ce que vous êtes : vos ressources, vos forces, vos émotions, vos relations, votre histoire, vos rêves.

Nous nous concentrons davantage sur comment le symptôme s’inscrit dans un contexte plus large, comment cela fait sens dans un système : familial, relationnel, social.

Se focaliser sur le trouble reviendrait à faire l’impasse sur la complexité du parcours de vie et à prendre le risque du déterminisme.

C'est une personne, dans toute sa globalité, que nous rencontrons et accompagnons en thérapie.